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Eglise Notre Dame de Montluçon

L'église Notre-Dame de Montluçon est une église gothique du XVe siècle située à Montluçon dans le département de l'Allier. Construite à l'initiative de Louis II de Bourbon, duc de Bourbon, elle est restée inachevée par manque de moyens.
La particularité de cette église est dans sa forme irrégulière. Elle possède de plus deux nefs parallèles.Bien que reconstruite au XVe siècle par le duc Louis II de Bourbon, certaines parties datent du XIIe siècle, tels que deux murs du chœur, l'absidiole nord et les piles nord de la nef. Au XVIe siècle, d'important travaux sont exécutés pour refaire le chevet, la croisée du transept et la majeure partie du bas-côté sud.
La porte de la façade occidentale date du XVIIe siècle, avec pilastres et fronton à niche dans laquelle se trouve une statue de la Vierge à l'enfant.


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Eglise Saint Pierre de Montluçon

L'église Saint-Pierre de Montluçon est une église romane du XIIe siècle située à Montluçon dans le département de l'Allier. Elle fait l'objet d'un classement au titre des Monuments historiques depuis 1978.
L'église Saint-Pierre dépendait anciennement du prieuré d'Évaux-les-Bains.
L'église Saint-Pierre est du XIIe siècle, mais sa façade date du XVIIe siècle. L'intérieur a peu évolué depuis le XIIe siècle ; les piliers soutenant le clocher ont été renforcés au XIIIe siècle. A l'entrée, sur le côté nord, une chapelle dédiée à la Vierge a été ajoutée au XVe siècle.


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La Tour Saint François de Nice

D'après la tradition, les franciscains s'établissent à Nice en 1239, dans le couvent Saint-Récupérat ou Saint-Recoubré, situé à l'est du port Lympia1. Loin de la ville, sous la menace des pillards, leur supérieur Raymond Ricardi décide onze ans plus tard d'édifier un nouveau couvent au pied de la colline du château.
Le 17 novembre 1250, un meunier, Augier Badat, leur fait don d'un terrain « pour le salut de [son] âme2 ». Le couvent est construit au niveau des actuels rue de la Tour et place Saint-François.
Durant les trois sièges de Nice, notamment celui de celui de 1705-1706, le couvent subit d'importants dégâts4. Après l'annexion par la Première République française du comté de Nice en 1792, les autorités françaises expulsent les frères et le couvent est alors reconverti en corps de garde, tribunal civil et tribunal de commerce, ainsi que bureau du magistrat de santé.


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Cathédrale Ortodoxe Saint-Nicolas de Nice

En raison de l'importance de la communauté russe installée à Nice au cours de la deuxième partie du XIXe siècle, il fut décidé la construction d'une église russe dans la ville. La tsarine Alexandra Fedorovna lança une souscription dès 1856 et l'église Saint-Nicolas-et-Sainte-Alexandra, fut inaugurée rue Longchamp, en 1859.
Elle est alors la première église russe d'Europe de l'Ouest. Mais rapidement, elle devint trop petite pour la colonie russe qui ne cessait de grandir.
Le besoin d'un nouveau lieu de culte se faisait sentir. En 1903, dans le parc Bermond, débuta la construction d'une cathédrale selon les plans de Préobrajenski, professeur d'architecture à l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg.


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Eglise Saint-Laurent d'Aubenas

L'église Saint Laurent d'Aubenas est construite au cœur de la vieille-ville. Elle est presque entièrement enclavée dans des constructions environnantes. Sa façade d'entrée butte brutalement sur la rue sans réel parvis, sans non plus s'annoncer comme la plupart des édifices de son importance.
Un second portail latéral est si discret qu'on passe devant sans le voir. On pourrait penser une entrée d'immeuble anodin. Seul une petite statue de la Vierge au dessus du portail annonce la vocation du lieux.
La façade principale, de style néo-roman du XIXe siècle, reprend les canons esthétique de l'architecture romane sans fioriture ni interprétation fantaisiste. L'intérieur de l'église est très sombre car elle est enserrée de constructions sur les cotés, ainsi seuls des vitraux en partie haute de la nef apportent un peu de clarté.


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Eglise Saint-Julien de Tournon sur Rhône

L'Église Saint-Julien est construite à partir de 1300 et érigée en collégiale le 16 juin 1316 par Guillaume, évêque de Valence et de Die. Elle fut pourvue de sept chanoines en mémoire des sept dons du Saint-Esprit. Elle a une longue nef de quatre travées communiquant par de grandes arcades avec d'étroits bas-côtés.
L'église Saint-Julien renferme une série importante d'antiquités classées :


  • Peinture sur bois du XVIe siècle représentant l'Annociation.
    Peinture huile sur enduit sur la voute du chœur.
    Statue en bois du XVIIe siècle de saint Pierre d'Alcantara provenant de l'ancienne église des Carmes.
    Statue en bois du XVIIe siècle de saint Jean de la Croix provenant de l'ancienne église des Carmes.

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    Cathédrale Saint-Sauveur d'Aix en Provence

    La cathédrale se situe sur le trajet de l'ancienne voie Aurélienne. Un fragment de mur romain ainsi que les colonnes du baptistère semblent avoir forgé la légende selon laquelle Saint-Sauveur fut érigé sur l'emplacement d'un temple antique dédié à Apollon. L'historien Pitton (1654) affirmait que ce temple était dédié à une divinité solaire, s'appuyant sur la découverte d'une statue à la cuisse découverte pour justifier ses dires.
    Selon la tradition chrétienne, saint Maximin, venu de Palestine avec Marie-Madeleine sur une barque appartenant à Lazare, édifia sur le site une modeste chapelle dédiée au saint Sauveur.
    Si le baptistère semble plus ancien, la construction de la partie romane de la cathédrale remonte à la fin du XIe siècle et est due à l'archevêque Rostang de Fos et au prévôt du chapitre Benoît. On trouve sur la nef méridionale dite du Corpus Domini une dédicace datée de 1103. Un mur semble toutefois plus ancien et remonte visiblement au Haut Moyen Âge.


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    Basilique Notre Dame de la Garde à Marseille

    également appelée localement « la Bonne Mère » (en provençal : Boueno Mèro) est une des basiliques mineures de l'Église catholique romaine.
    Construite par l'architecte Henri Espérandieu dans le style romano-byzantin et consacrée le 5 juin 1864, elle remplace une chapelle du même nom édifiée en 1214 et reconstruite au XVe siècle. Bâtie sur les bases d'un fort du XVIe siècle construit par François Ier en 1536 pour résister au siège de Charles Quint, la basilique comporte deux parties : une église basse, ou crypte, creusée dans le roc et de style roman, et au-dessus une église haute de style romano byzantin décorée de mosaïques.
    Au sommet d'un clocher carré de 41 mètres de haut surmonté lui-même d'une sorte de tour de 12,5 mètres qui lui sert de piédestal, se dresse une statue monumentale de 11,2 mètres de la Vierge à l'Enfant réalisée en cuivre doré à la feuille.


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    Hôtel des Echevins de Bourges

    Construit après le Grand Incendie de Bourges de 1489 à 1490 par les sculpteurs Jacquet de Persigny et Jacquet Gendre, l'édifice abrita le siège de l'Assemblée des Echevins qui le délaissèrent pour le Palais Jacques-Cœur, plus spacieux, vers 1682.
    L' Hotel des Echevins est constitué d'un corps de logis, flanqué d'une tour-escalier rappelant celle du Palais Jacques-Cœur de Bourges. Comme nombre des hotels particuliers de la ville, l'édifice fut construit à cheval sur les remparts gallo-romains.
    -C'est à l'architecte Jehan Lejuge que l'on doit la galerie perpendiculaire, construite dans le style Renaissance en 1624.


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    Eglise Notre Dame de Bourges

    L'Eglise Notre Dame est construite une première fois en 1157, par des chanoines réguliers de Saint Augustin, elle s'appelle alors Saint Pierre et Saint Paul le Marché. Les spécialistes ne sont pas d'accord sur la construction de cette église (entre 1157 et 1487).
    Comme d'autres monuments et une grande partie de la cité, l'église est détruite lors du grand incendie de la Madeleine au mois de juillet 1487. C'est donc au XVI ième siècle, vers 1520 qu'elle est reconstruite, la nef ayant été allongée d'une cinquième travée et selon une tradition non vérifiée au plan de l'histoire, et ce serait l'architecte local Guillaume Pelvoysin qui construisit la tour nord.
    Au XVII ième siècle, l'entrée latérale située au sud est restaurée dans le style du moment, c'est à dire avec des colonnes corinthiennes qui donnent une petite note classique. mais le 27 mai 1562, lors de l'entrée dans Bourges des Huguenots, elles est à nouveau pillée par les soudars du comte de Montgomery.


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    Tour Jacquemart à Romans

    est une ancienne porte du second rempart choisie pour accueillir un automate marteleur qui donne l’heure : le Jacquemart.
    Construite en 1174, la porte de l'Aumône fut réformée lors de la construction du second rempart. Elle fut conservée et, au XVe siècle, les consuls de la ville décidèrent la création d'une horloge monumentale : l'inauguration eut lieu le 2 mars 1429.
    La tour mesure 37 mètres de haut. Le Jacquemart de Romans-sur-Isère est un des plus grands de ceux qui subsistent aujourd’hui dans près d’une cinquantaine de villes françaises. Son uniforme actuel est celui des volontaires de 1792.


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    DRÔME
     
    Cathédrale Saint-Apollinaire de Valence

    est le plus ancien monument de la ville de Valence dans le département de la Drôme. C'est l'évêque Gontard (1063-1099) qui impulse la construction de cet édifice dans le quartier historique du Vieux Valence. Elle a été consacrée le 5 août 1095 sous le triple nom de saints Cyprien, Corneille et Apollinaire par le pape Urbain II qui se rendait au concile de Clermont pour prêcher la première croisade. On peut toujours voir la pierre de dédicace dans le mur sud de la cathédrale.
    En 1281, la foudre touche le clocher qui sera remplacé par une flèche en charpente recouverte d'ardoises. Au XVe siècle, une nouvelle chapelle est édifiée à la place de l'abside du transept sud (c'est l'actuelle sacristie. Détruite lors des guerres de religion, elle est reconstruite au XVIIe siècle et son clocher, qui menaçait ruine après avoir été foudroyé, est remplacé au XIXe siècle.
    L'architecture de cette cathédrale l'apparente à d'autres monuments d'Auvergne et du Velay, notamment les décors en pierres polychromes. Elle possède un déambulatoire, permettant le passage des pèlerins et confirmant son rôle d'église étape sur le chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle a été incendiée à deux reprises, en 1562 et 1567, par les Huguenots et reconstruite à l'identique à partir de 1604. Elle est classée monument historique depuis 1862.


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    Le Chateau de Chenonceaux

    Bâti en 1513 par Katherine Briçonnet, embelli par Diane de Poitiers puis Catherine de Médicis, sauvé pendant la Révolution française par Louise Dupin, il est aussi appelé château des Dames.Henri II l'offre à sa favorite Diane de Poitiers, jeune veuve du vieux maréchal de Brézé, duchesse de Valentinois. Elle fait aménager sur la rive droite du Cher, par dom Pacello da Mercogliano le jardin qui porte son nom et confie à son architecte ordinaire, Philibert de l'Orme ou Delorme - qui donna son nom à un célèbre type de charpente - le soin de construire un pont reliant le château à la rive gauche afin d'y créer de nouveaux jardins et d'accéder à de plus grandes chasses ; ce pont faisait partie des plans originels des Bohier.
    Château meublé, décoré de rares tapisseries et peintures anciennes, fleuri à chaque saison, c'est le monument historique privé le plus visité de France, serti de plusieurs jardins d'agrément, un parc et un domaine viticole.
    Le château fait l’objet d’un classement au titre objet des monuments historiques par la liste de 1840. Le parc fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 7 novembre 1962.


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    INDRE et LOIRE
     
    La Pile de Cinq Mars

    la commune tire son nom d'une pile romaine, curieuse tour de briques juchée sur le coteau d'une trentaine de mètres de haut. Son état de conservation en fait un des éléments majeurs du patrimoine gallo-romain du département. Elle est datée du IIe siècle apr. J.-C. Il s'agit de la plus haute pile funéraire de Gaule (les autres édifices se trouvant en Aquitaine) surplombant la vallée de la Loire d'une cinquantaine de mètres.
    La pile est mentionnée pour la première fois par Rabelais qui, en proche voisin, cite dans Gargantua, XVI, « la pile sainct Mars aupres de Langès ».
    La pile est un haut édifice d'une hauteur de 29,50 m, de base carrée, construit en brique, décoré de curieux motifs géométriques à la partie supérieure de sa face sud, du côté du fleuve.
    Les fouilles de 2005 ont permis la découverte des restes d'une terrasse monumentale du côté nord, d'un bâtiment et d'une statue identifiable à la représentation d'un captif oriental. L'ensemble, datable de la fin du IIe siècle ou du début du IIIe, semble confirmer l'identification du monument à une pile funéraire, comme on en connaît par ailleurs en Aquitaine. Cet aspect de mausolée laisse penser qu'il s'agit d'un monument marquant la sépulture d'un dignitaire turon, peut-être militaire de haut rang, lui-même ou tout aussi bien l'un de ses ancêtres, dont on a voulu commémorer les exploits.


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    ISERE
     
    Eglise Saint-Maurice de Vienne

    ancienne cathédrale du diocèse de Vienne, mentionné dès 314 et supprimé à la Révolution en 1790. Jusqu’à cette date, la cathédrale était également le siège de la Primatie des Sept Provinces. L’église fait actuellement partie du Diocèse de Grenoble-Vienne.
    La cathédrale de Vienne occupe le même site depuis le IVe siècle, mais aucune trace de construction antérieure au Xe siècle ne subsiste. La cathédrale est reconstruite entre 1030 et 1070 environ par l’archevêque Léger.
    La construction du bâtiment actuel est entreprise en 1130 dans le style roman. De cette époque datent les parties les plus anciennes, à savoir la partie de la nef comprise entre les 5e et 11e travées. L’édification se poursuit au XIIIe siècle : le style devient alors gothique, comme en témoigne le chœur, le début et les parties hautes de la nef. Le nom de Guillaume de l’Œuvre est avancé comme architecte. La cathédrale est consacrée par le pape Innocent IV sous le vocable de Saint-Maurice, le 20 avril 1251. La construction se poursuit jusqu’au XVIe siècle avec notamment l’élévation de la façade. La dernière pierre est posée en 1529.


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    ISERE
     
    Eglise Saint Pierre de Vienne

    L’église Saint-Pierre, dédiée à l'origine aux apôtres Pierre et Paul, fut construite à la fin du Ve siècle dans un cimetière occupant les ruines d'un quartier d'habitation, à l'intérieur du rempart gallo-romain. Elle compte en outre parmi les plus anciennes de France. Elle fut utilisée comme basilique funéraire, abritant jusqu'au XIIe siècle la sépulture de la plupart des évêques de Vienne comme Mamert, son probable fondateur, mort vers 475.
    Au VIe siècle, une première communauté de moines s'y installa, dont l'ermite Léonien aurait été l'abbé. Elle est l'abbaye la plus puissante de la ville au Moyen Age. tous les premiers évêques de Vienne enterrés dans l'abbaye étant considérés comme saints, elle conserve un ensemble très important de reliques, parmi lesquelles figure la nappe de la Cène. La concurrence des ordres mendiants, puis les guerres de Religion affaiblissent durablement l'abbaye.
    Les moines deviennent des chanoines et obtiennent en 1780 l'union avec l'abbaye de Saint-Chef. Elle est supprimée en 1791. Transformée en musée en 1809, elle connaît ensuite d'autres affectations jusque dans les années 1860 où sa restauration lui donne son aspect actuel. En 1872, le musée lapidaire s'y installe. La présentation des collections est demeurée presque inchangée jusqu'à nos jours.


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    Cathédrale Saint Louis de Blois

    La cathédrale est de style gothique tardif. Avant de devenir cathédrale, elle avait titre de collégiale et était placée sous le patronnage de saint Solenne. La construction débuta au XIIe siècle. La façade et la tour du clocher furent construits à partir de 1544. La nef fut détruite par un ouragan en 1678, et la reconstruction en style gothique eut lieu entre 1680 et 1700 sous la direction de l'architecte Arnoult-Séraphin Poictevin (mort en 1720). Ceci sous l'impulsion de Colbert dont l'épouse était blésoise.
    Pour célébrer la promotion de l'église au rang de cathédrale en 1697, Louis XIV offrit le buffet d'orgue en 1704. C'est la raison pour laquelle le nouveau siège épiscopal fut placé sous le patronage de Saint Louis.
    Depuis sa construction, l'édifice actuel a subi très peu de transformations. La chapelle Notre-Dame fut ajoutée en 1860, sous la direction de Jules Potier de la Morandière.


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    Eglise Saint Nicolas de Blois

    L'église Saint-Nicolas de Blois remonte au XIIe siècle. Fuyant les Vikings, des moines bénédictins du monastère de Corbion dans le Perche, trouvent refuge à Blois en 924. Au XIIe siècle, ils y construisent un monastère. Leur église abbatiale sera l'église Saint-Laumer, nom du fondateur de leur premier monastère dont ils ont emporté les reliques. La véritable appellation de Saint-Nicolas est donc Saint-Laumer.
    De 1138 à 1186, la première partie de Saint-Laumer est édifiée : chœur, transept et première travée de la nef. Le reste est achevé au début du siècle suivant. Avec les guerres de Religion, l'église est endommagée par les protestants et l'abbaye détruite. Cette dernière est rebâtie aux XVIIe et XVIIIe siècles. A la Révolution, Saint-Laumer devient l'Hôtel-Dieu.
    Au Moyen Âge, l'église est un lieu important de pélerinage vers les reliques qu'elle abrite : saint Lubin, saint Laumer, sainte Marie l'Egyptienne et un fragment de la croix du Christ. Le pélerinage à saint Marcou viendra à la Révolution.


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    Eglise Saint-Pierre de Saint Chamond

    Bâtie par Melchior Mitte de Chevrières, seigneur de Saint-Chamond, en prolongement de la chapelle Sainte-Barbe, l'église Saint-Pierre fut consacrée le 3 mai 1609. La façade porte l'écusson de Melchior et une inscription célébrant sa construction. Le clocher, commencé en 1617 et achevé en 1645, est recouvert de plaques de cuivre qui lui donnent un aspect bien particulier.
    A l'intérieur, il faut admirer le remarquable plafond à caissons. Le sol composé d'anciennes pierres tombales possède de très belles gravures épigraphiques.
    La nef mesure 31 m sur 14 m et peut accueillir sans gêne 1000 fidèles. De plus, une inclinaison du pavement (35 cm de dénivellation) permet aux plus éloignés de s'associer à la liturgie.


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    Eglise Notre Dame de Valbenoîte de Saint-Etienne

    L'église de Valbenoîte est une église du XIIIe siècle située dans le quartier de Valbenoîte à Saint-Étienne. Sa première pierre a été posée en 1222 par Guy II de Forez, pour l'abbaye de l'ordre cistercien qu'il avait fondée à proximité à la fin du siècle précédent, devenue depuis le complexe éducatif Notre-Dame de Valbenoîte.
    -De style roman malgré l'époque de sa construction, elle n'a pas de transept. Elle est composée d'une nef principale et de deux bas-côtés latéraux. Les actuelles voûtes d'arêtes de ces trois nefs ont remplacé au XVe siècle un berceau en tiers-point.
    Les colonnes, engagées contre des piles cruciformes, ont leur chapiteau décoré de feuilles d'eau rigides, terminées par des fleurettes, que surmonte un tailloir creusé d'un cavet. L'abside, en hémicycle et voûtée en cul de four à l'intérieur, est à pans coupés à l'extérieur et ornée d'une corniche avec des médaillons sculptés. Le clocher et la façade sont plus récents. L'église, à l'exception de la façade et du clocher, est inscrite au titre des monuments historiques depuis un arrêté du 29 décembre 19491.


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    Eglise Saint-Etienne de Beaugency

    est l’une des plus anciennes du Val de Loire puisqu’elle date du XIème siècle, période pendant laquelle elle portait le vocable de Saint Sépulcre. Sauvée de la démolition au XIXème siècle grâce à l’intervention de Prosper Mérimée, elle a été rouverte en février 1999 après 6 ans de restauration.
    Située à l’extérieur des remparts du bourg, l’église du Saint-Sépulcre est fondée vers 1030-1050. Le seigneur de Beaugency Landry III en achève la construction entre 1070 et 1078. Consacrée par l’évêque d’Orléans, l’église, placée sous la dépendance de la puissante Abbaye de la Trinité de Vendôme, devient prieuré. La communauté religieuse suit la règle de Saint-Benoît. Des conflits s’élèvent en 1081 avec la paroisse Saint-Firmin car la construction s’étend sur une parcelle de terrain lui appartenant.
    Le prieuré possède un vaste domaine urbain, constitué grâce aux donations des seigneurs de Beaugency. Il comprend l’essentiel du quartier inscrit entre la place du Martroi, la rue Neuve (actuelle Rue du Physicien Jacques Charles), les rues Porte-Vendômoise et de la Maille-d’Or. Les Bénédictins possèdent un cloître, ses logis, un cimetière, un verger et des immeubles qui sont mis en location. De l’autre côté de la rue; un jardin, un colombier attenant aux murs occidentaux de la ville, sur lesquels allait s’édifier au début du XVIIème siècle l’hôtellerie de l’Ecu de Bretagne.


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    Cathédrale Sainte-Croix d'Orléans

    La première église fut édifiée vers 330 dans l’angle nord-est de la ville fortifiée alors appelée Aurelianum. Elle doit son vocable à saint Euverte, son fondateur. En effet, c’est à cette époque que la Croix du Christ fut découverte à Jérusalem par sainte Hélène, mère de l’empereur romain Constantin Ier. Un morceau de cette « Vraie Croix » fut conservé comme relique dans la cathédrale. Saint Aignan, évêque successeur de saint Euverte, termine l’édifice et c’est l'architecte Mélius qui en surélève l’abside et le chœur vers 450.
    Les Normands pillèrent l'église en 865, mais ne purent la brûler. Les rois carolingiens Carloman et Arnulph la reconstruisirent en 883.En 989, un grand incendie détruisit une partie de la ville, y compris Sainte Croix.
    Au XIe siècle, l'église cathédrale Saint-Étienne devient trop exiguë pour rester la principale église du diocèse d'Orléans. L'église Sainte-Croix est alors élevée au rang de cathédrale. Les bâtiments du chapitre sont regroupés au sud et à l'est de la cathédrale actuelle. L'évêque Arnoul II entreprend la reconstruction de l'église afin de doter Orléans d'une cathédrale digne de son rang.
    Cet édifice roman, achevé au XIIe siècle, fut l'une des cathédrales les plus vastes de France : elle comptait des doubles collatéraux, un chœur surmontant une crypte, un déambulatoire agrémenté d'alvéoles, et une belle façade appuyée par deux tours.


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    Cathédrale Notre Dame de Clermont Ferrand

    Au Ve siècle, Saint Namace, un évêque de la cité des Arvernes, fit bâtir une première cathédrale obtenant ainsi que le culte chrétien sorte de ce qui était appelé par Grégoire de Tours le « vicus christianorum ». Il dédia cet édifice aux saints Vital et Agricol dont on fit venir les reliques de Ravenne. Elle fut détruite en 760 par Pépin le Bref.
    Celui-ci, se repentant de son acte, donna une somme importante à l’évêque Haddebert pour financer sa reconstruction qui dura de 764 à 768. Ce second édifice fut à nouveau détruit par les Normands en 915. L’évêque Étienne II fit bâtir une troisième cathédrale romane, qui fut consacrée en 946. Elle passa pour un modèle inégalé et servit probablement de prototype à de nombreuses églises en Auvergne
    La crypte date du Xe siècle ; elle comprend un déambulatoire et des chapelles rayonnantes. Elle possède un sarcophage du IVe siècle en marbre blanc.En 1248, l'évêque Hugues de la Tour décida de lancer le chantier d'une nouvelle cathédrale, s'inspirant de la Sainte-Chapelle qui avait fait son émerveillement lors d'un passage à Paris.


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    Basilique Saint Amable de Riom

    est le plus vaste édifice clérical d’Auvergne après la Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Clermont-Ferrand. Située à Riom elle est basilique mineure depuis 1912, date à laquelle l'évêque de Clermont demanda au pape Saint Pie X son élévation à ce titre.
    Saint Pie X daigna souscrire à cette requête par un bref du 7 mars 1912. Elle est l'une des trois basiliques du diocèse de Clermont avec la basilique Notre-Dame du Port à Clermont-Ferrand et la basilique Notre-Dame d'Orcival à Orcival. Modifiée au cours de l'histoire, elle a été construite en grande partie au XIIe siècle et au XIIIe siècle.
    Surtout connue pour le saint auquel elle fut dédiée, la basilique Saint-Amable fut un lieu de pèlerinage jusqu'au début du XXe siècle. Aujourd'hui elle est surtout connue pour son clocher et sa flèche en ardoise.


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    Le Chateau de Charly

    La construction initiale remonte au début du XIVe siècle. Au XVIe siècle, on en trouve la description suivante : « chasteau fossoyé à quatre tours, pontz, colombier, pressoir, estables, granges, jardin, vergier, vivier (étang), pré, vignes, terres labourables ».
    Le corps de logis est rectangulaire. La façade nord est flanquée de deux tours rondes. Au sud, se dressent deux tours carrées, la plus haute étant le donjon. Il existait deux autres tours rondes, qui protégeaient un pont-levis, et des douves, aujourd'hui comblées.
    Le château est une propriété privée et ne se visite pas.


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    RHÔNE
     
    Basilique Notre Dame de Fourvière à Lyon

    domine la ville de Lyon depuis le sommet de la colline de Fourvière, sur l'emplacement de l'ancien Forum de Trajan (Forum vetus, d'où le nom de Fourvière). Son architecture de style néo-byzantin ou romano-byzantin est l'œuvre de Pierre Bossan.
    En 1168, une chapelle fut construite à Fourvière par Olivier de Chavannes, chanoine de Saint-Jean, sur les ruines du forum romain. La petite chapelle, dédiée tout d'abord à saint Thomas puis à la Vierge, a connu des destructions et des reconstructions. Les pèlerins venant de plus en plus nombreux à Fourvière, le projet d’agrandissement du sanctuaire prend corps. Pour acheter les terrains nécessaires, le cardinal de Bonald crée le 7 mars 1853 la Commission de Fourvière. Cependant, ce n’est qu’en 1866 que la Commission et les autorités ecclésiastiques s’accordent sur un projet non pas d’agrandissement, mais de construction, d’une nouvelle église.
    Cependant, le 19 juillet 1870, la guerre éclate entre la France et la Prusse. Les Lyonnais, inquiets, demandent à Monseigneur Ginoulhiac d’exprimer un vœu à Notre-Dame de Fourvière pour éviter l’occupation de la ville. Si ce vœu est exaucé, ils s’engagent à construire à Fourvière une église dédiée à la Vierge.


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    VAR
     
    Cathédrale Saint Léonce de Fréjus

    est un bâtiment à l'origine médiéval mais résultant de plusieurs époques :

  • baptistère paléo-chrétien du Ve siècle (Art mérovingien), entouré d'une salle octogonale à pans coupés avec absidioles ; les huit colonnes d'angle sont de style corinthien (réemploi d'édifice romain) ; ouvrant sur un étage de forme octogonale.
  • Vantaux de portes en noyer sculptés datant de 1530 surmontée de fenêtres à croisées.
  • Cloître à étages avec charpente en bois du XIIIe siècle.
  • Clocher du XIIIe siècle, au-dessus du narthex.

  • La cathédrale possède deux nefs accolées suite à des modifications successives pendant des siècles :
  • la nef Notre-Dame — c'est en partie l'ancienne église paléochrétienne romane — possède 3 voûtes sur croisées d'ogives.
  • la nef Saint-Étienne du XIe siècle et XIIe siècle a six voûtes en berceau. Elle était réservée à l'origine à l'évêque.
    Elle est semi-circulaire voûtée et dans un style dit « cul-de-four ». Elle contient les tombes des évêques Guillaume de Rouffilhac (1361-1364) et Louis de Bouillac (1385-1405). Le linteau datant du 1er avril 1530, à l'origine de Jacques Durandi, a été restauré au cours du XVIe siècle. Les portes extérieures du XVIe siècle sont surmontées de fenêtres à croisées, avec de remarquables vantaux en bois sculptés Renaissance.


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    VAR
     
    La Chapelle Saint Blaise de Hyères

    La Chapelle Saint-Blaise a été construite par l'Ordre du Temple au XIIe siècle.
    Au XIVe siècle elle comprenait corps de logis, grange, cellier, moulin, four et la tour Saint-Blaise, son seul vestige actuel. Après la suppression de l'ordre du Temple elle fut affectée à la communauté des frères de la commanderie hospitalière de Beaulieu, qui les afferma d'abord à divers particuliers.
    En 1673, elle les céda à la ville, par bail emphytéotique. La chapelle resta affectée aux pénitents bleus jusqu'en 1765. La ville transforma à cette date la chapelle en halle, puis fit ajouter un étage interne en 1770. Elle fit procéder à l'aménagement d'un niveau intermédiaire, avec démolition des voûtes et construction d'un escalier intérieur. L’hôtel de ville occupa dès lors les lieux jusqu'en 1913. Après restauration, c’est aujourd’hui un lieu d'exposition. Elle est classé Monument historique depuis le 30 mars 1987.


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    VAUCLUSE
     
    Cathédrale Notre Dames Des Doms d'Avignon

    Elle date de 1150, puis agrandie aux XIVe et XVIIe siècles par des chapelles latérales. Dès 1336, Giacomo Stefaneschi, le cardinal de Saint-Georges passe commande à Simone Martini, le plus gothique des peintres italiens considéré comme le chef de file de l’École de Sienne, des fresques du porche de Notre-Dame-des-Doms.
    Celui-ci, qui avait été l’élève de Duccio de Buoninsegna, vint sur place avec son épouse Giovanna et son frère Donat. Elles furent achevées avant la mort du commanditaire en 1343.
    Sous Benoît XIII, Avignon fait l'objet d'un siège. En dépit de la surveillance dont il était l'objet, le pontife réussit à quitter le palais et sa ville de résidence le 11 mars 1403, après un éprouvant siège de cinq ans.


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    VAUCLUSE
     
    Collégiale Saint Martin de Bollène

    La ville de Bollène, dont l'existence est attestée dès le Xe siècle (diplôme de Conrad le Pacifique, Roi de Bourgogne et de Provence daté de 971) se développe autour de la colline du Puy, sur laquelle est édifié un prieuré dépendant de l'abbaye de l'Ile-Barbe. L'église du prieuré est consacrée entre 1112 et 1119 par Hugues de Bourgogne, archevêque de Vienne et légat pontifical, sous le vocable du Saint-Sauveur, de la Bienheureuse Vierge Marie et de Saint-Martin. Seule l'appellation de Saint-Martin reste en usage. Le prieuré est annexé en 1427 par le Collège Saint-Nicolas d'Annecy.
    En 1505, le sculpteur Nicolas de Ventuéjous réalise un portail pour remplacer celui existant au midi de l'église. En 1515, la sacristie voûtée est édifiée à l'emplacement actuel. En 1526, la confrérie de Saint-Crépin fait construire une chapelle contigüe à celle de la vierge. En 1562, les protestants du Baron des Adrets prennent Bollène, ils mettent le feu à l'église après avoir précipité les chanoines du haut de la tour Saint Antoine.
    Les catholiques reprennent Bollène l’année suivante. Un rapport d'expert datant de 1569 liste l'ampleur des réparations à faire. Un bref du Pape du 24 octobre 1579 ordonne la reconstruction de l'église, cependant par mesure d'économie, la ville décide de renoncer à faire des voûtes. Pendant ces travaux de reconstruction, Bertrand de Roquard, chevalier du roi, construit une chapelle côté nord, près du chœur. En 1584, les travaux sont achevés car la ville met en vente les matériaux non utilisés et en 1585, le grand vicaire de Saint-Paul permet l'emploi des pierres non utilisées afin de réparer la chapelle Notre Dame du Pont.


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