ALBERT
ANTIPAPE. Après l'arrestation de l'antipape Théodoric, Albert (ou Adalbert), un cardinal partisan de Clément III, est désigné contre Pascal II, qui l'écarte rapidement.
retour

 
 
ALEXANDRE V
ANTIPAPE (1409 - 1410). Orphelin de modeste origine né en Crète (alors vénitienne), ce franciscain, qui a enseigné la théologie à Pavie et a mené de nombreuses missions diplomatiques dans toute l'Europe, est désigné par le concile de Pise pour être le pape qui doit remplacer Grégoire XII et Benoît VIII, tous deux déposés, mais qui refusent de s'effacer.
retour

 
 
ANACLET II
ANTIPAPE (1130 - 1138). A la mort d'Honorius II, en réaction à l'élection quasi clandestine d'Innocent II par le clan Papareschi, le clan Pierleoni fait élire l'un des siens, le cardinal Pietro de Sainte-Marie du Trastavere,Qui prend le nom d'Anaclet II. Ancien moine de Cluny, il a pris une part importante dans l'élection de Calixte II.
retour

 
 
ANASTASE
ANTIPAPE en 855.Fils de l'évêque d'Ostie, ce Romain érudit, qui parle le grec, est nommé cardinal-prêtre, puis excommunié par Léon IV, qui lui reproche son ambition. Anastase, dit le Bibliothécaire se réfugie auprès de l'empereur qui soutient sa candidature à la mort de Léon IV contre Benoît III
retour

 
 
BENOIT VIII
ANTIPAPE (1394 - 1417). Né "n 1328 dans une famille noble d'Aragon, l'espagnole Pierre de Luna, professeur de droit à l'université de Mont pellier, légat en Espagne, puis en France, est un adversaire du schisme. Le 28 septembre 1394, il est élu à l'unanimité par les cardinaux présents en Avignon.
retour

 
 
BENOIT X
ANTIPAPE (1058 - 1059). Jean le Mince, cardinal, rejeton de la funeste lignée des Tusculum (surnommé "le stupide" en raison de son manque de connaissance), s'empare de la tiare avec le concours de aristocratie romaine, qui espère mettre le clergé réformateur devant le fait accompli. Devenu Benoît X, il règne quelques mois mais à l'arrivée de (saint) Hildebrand et de (saint) Pierre Damien, il est déposé, car les cardinaux n'ont pas voté son élection, fidèles en cela au serment prêté à Etienne IX.
retour

 
 
BENOIT XIV
ANTIPAPE (1425 - ). L'antipape Clément VIII a été élu, en Espagne, par trois cardinaux - il en manquait un quatrième, Jean Carrier, vicaire de Benoît XIII, qui se trouvait en Armagnac. En décembre 1423, il décide que l'élection de Clément VIII est irrégulière, et que Gil Sanchez Munoz est coupable de sinomie; le 12 novembre 1425, il nomme pape le sacristain de Rodez, Bernard Garnier, et le consacre. On ignore dès lors ce qu'il est advenu de Benoît XIV...
retour

 
 
BONIFACE VII
ANTIPAPE (974, 984 - 985). A la mort de Jean XIII, le diacre romain Franco s'oppose à Benoît VI, qui l'emporte. Soutenu par le clan Crescenti, Franco est mis sur le trône pontifical lors des émeutes de juin 974. Après avoir pris le nom de Boniface VII; il fait étrangler son prédécesseur afin que sa légitimité ne soit pas remise en cause. Mis il doit s'enfuir en juillet devant la menace des impériaux. Déposé par le synode fin 974, il se réfugie en Italie du Sud, sur des terres encore byzantines.
retour

 
 
CALIXTE III
ANTIPAPE (1168 - 1178). Jean, abbé d'un monastère de la région d'Arezzo, nommé cardinal par l'antipape Victor IV, est le troisième antipape que le parti de Frédéric Ier Barberousse oppose à Alexandre III à la mort de Pascal III.
retour

 
 
CELESTIN II
ANTIPAPE en 1124. A la mort de Calixte II, les cardinaux choisissent à l'unanimité l'un des leurs, Théobald, ami de la puissante famille romaine Pierleoni. A peine le Te deum commence-t-il à retentir qu'un membre de la famille des Frangipani, autre puissant clan romain, fait irruption avec des hommes en armes pour imposer Lambert, cardinal d'Ostie. Celestin II, qui n'a régné qu'un jour, cède, laché par les Pierleoni, qui ont été "indemnisés". Déjà âgé, il meurt peu après son éviction; ayant été fortement ébranlé par les événements.
retour

 
 
CHRISTOPHE
ANTIPAPE (903 - 904). BIen qu'il soit un ursupateur, Christophe (ou Christophore) figure sur la liste officielle des successeurs de saint Pierre. D'origine romaine, partisan de Formose lui aussi, Christophe fait incarcérer Léon V pour des raisons obscures: a-t-il, avec ceux qui le soutiennent, été surpris de l'élection de Léon V, qui n'appartient pas au clan romain, et a-t-il voulu s'en débarrasser avant qu'il n'affirme son pouvoir?
retour

 
 
CLEMENT III
ANTIPAPE (903 - 904). Né à Parme en 1023, Clément III, chancelier pour l'Italie à la cour Impériale et archevêque de Ravenne, est un collaborateur de Grégoire VII avant de basculer dans le camp adverse. Le pape l'excommunie en 1076 pour avoir participé à la diète de Worms qui a tenté de le déposer.
retour

 
 
CLEMENT VII
ANTIPAPE (1378 - 1394). Né en 1342, Robert, comte de Genève, cousin du roi de France par sa mère, est légat de Grégoire XI en Italie, où, à la tête d'une armée de mercenaires, il se rend responsable de massacres. Elu pape par les cardinaux français contre Urbain VI, il reçoit l'hommage de la France, de l'Espagne de l'Ecosse, de Chypre, de la Sicile et de Naples (beaucoup de provinces changeront d'obédience selon les intérêts du moment; certaines resteront neutres, dans l'attente d'un concile).
retour

 
 
CLEMENT VIII
ANTIPAPE (1423 - 1429). A la mort de Benoît XIII, antipape retranché dans un château en Espagne, ses fidèles élisent Gil Sanchez Munoz, archiprêtre de Teruel, où il est né en 1360. Bien qu'encerclé, dans sa forteresse imprenable au nord de Valence, par les troupes du roi d'Espagne, il s'entoure d'une petite cour ecclésiastique, nomme deux cardinaux et lance des excommunications... Personne ne se soucie de ce pape d'opérette jusqu'à ce que Martin V refuse de ratifier l'adoption d'Alphonse d'Aragon par Jeanne, reine de Naples.
retour

 
 
CONSTANTIN
ANTIPAPE (767 - 768). Le pape étant, depuis Etienne II, devenu un chef d'Etat, son trône est convoité, notamment par des laïcs. Les aristocrates romains, veulent, désormais, participer à l'élection du pape, et à la mort de Paul Ier, un duc romain impose par les armes son frère Constantin, qui n'a jamais reçu les ordres.
retour