JEAN PAUL II
né à Wadowice (Pologne) en 1920, mort à Rome en 2005. Après des études au grand séminaire de Cracovie, Karol Wojtyla est ordonné prêtre de cette ville en 1946. Il gravit peu à peu les "échelons" de la hiérarchie ecclésiastique : évêque auxiliaire, archevêque, et enfin cardinal. C'est ainsi qu'à la mort de Jean-Paul Ier, il est élu pape, le 16 octobre 1978. Cible d'un attentat sur la place Saint-Pierre de Rome en 1981, il ne renonce pas pour autant à ses fréquents déplacements. Selon lui, l'une des principales responsabilités papales est l'action diplomatique. Et, de fait, son rôle ne fut pas moindre lors de l'effondrement du communisme dans les pays de l'est. Personnalité charismatique ayant une parfaite maîtrise des médias, il rassemble les fidèles de par le monde, mais tient aussi à renforcer le dialogue avec les autres religions - citons à ce titre la conférence oecuménique d'Assise en 1986 - et avec les jeunes, auxquels il accorde une place importante. Partisan d'une forte implication de l'Eglise dans la société civile, il réaffirme haut et fort le maintien de valeurs traditionalistes, vis-à-vis du mariage, du préservatif et de la procréation par exemple. Le 264ème pape décède le samedi 2 avril à 21h37 après deux longs jours d'agonie. retour

 
 
JULES I
Il travailla à affermir la foi en combattant l'arianisme qui professait que, si le Christ était parfait, en revanche il n'était pas divin. Son mérite fut d'avoir maintenu le mystère de la Sainte Trinité contre ceux qui tentaient de faire de la doctrine chrétienne un monothéisme à moitié rationaliste, acceptable par tous sans doute, mais éloigné des paroles du Christ lui-même dans leur interprétation fondamentale. Il fallut six conciles pour que la doctrine trinitaire et christologique puisse exprimer et respecter le mystère essentiel de la foi. Le plus célèbre d'entre eux fut celui que le Pape Jules Ier réunit à Sardique (actuellement Sofia en Bulgarie) Au moment où le patriarche d'Alexandrie, saint Athanase, était exilé, le Pape saint Jules le soutint et le rencontra à Rome. retour

 
 

JULES II
De nationalité italienne (piémontaise), Giuliano (ou Julien) della Rovere est le fils de Raffaello della Rovere et de Teodora di Giovanni Manirola. Son oncle Francesco della Rovere ministre général des Franciscains, puis cardinal, et enfin élu pape en 1471 sous le nom de Sixte IV l'aidera à monter les échelons ecclésiastiques. Dès la nomination de Francesco, ce dernier fait de Julien évêque de Carpentras puis, dans la même année, cardinal-évêque de Lausanne. Trois ans plus tard, en 1474, Sixte IV nomme son neveu préféré archevêque d'Avignon puis - entre 1480 et 1484 - légat de France, et enfin, cardinal d'Ostie.
En 1492, Rodrigo Borgia est élu pape et devient Alexandre VI. Cette nouvelle n'est pas de bonne augure pour Julien qui prend le chemin de Lyon et ne reviendra à Rome qu'à la mort d'Alexandre VI en 1503. C'est Pie III qui prendra la relève de son prédécesseur mais malheureusement que pendant quelques jours. C'est alors que Julien est élu pape à l'unanimité en 1503 sous le nom de Jules II (en référence à Jules César) et cela grâce à la simonie de l'époque - c'est-à-dire le trafic de biens spirituels, d'objets sacrés, voire de charges ecclésiastiques. Autant dire qu'il en devint très riche ! Son pontificat durera dix ans (jusqu'en 1513).
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JULES III
né et mort à Rome (1487 - 1555), élu et sacré en 1550. Evêque de Siponto (1512), de Pavie (1520), cardinal (1536), il défendit les intérêts du pape en qualité de légat au concile de Trente (1545). Il réunit à nouveau (1551) le concile de Trente, mais dut le suspendre dès 1552. Il s'allia à Charles-Quint contre Henri II, mais fit la paix (1553). Il confirma les statuts des jésuites, et les autorisa à fonder à Rome la Collège romain et le Collège germanique. retour