NICOLAS I
né et mort à Rome (vers 800 - 867). Pape d'une brillante personnalité, il sauvegarda la liberté de l'Eglise face à deux empereurs : Michel en Orient et Lothaire en Occident. Il connut bien des difficultés avec le patriarche de Constantinople, Photius. Il fut aussi un pape missionnaire. C'est lui qui envoie saint Anschaire de Corbie, monastère en Picardie, évangéliser la Scandinavie et d'autres saints moines convertir les païens bulgares. retour

 
 

NICOLAS II
né à Chevron (Savoie) vers 980, mort à Florence en 1061. Chanoine de Liège, évêque de Florence (1046), il fut élu pape par les cardinaux réfugiés à Sienne, sur les conseils d'Hildebrand (depui Grégoire VII) contre Jean, évêque de Velletri imposé par la fraction de Tusculum au peuple romain comme pape sous le nom de Benoit X.
Il le déposa au concile de Sutri et fut intronisé à Rome (1059) où il fit prendre par le concile de Latran un décret libérateur, commettant aux seuls cardinaux l'élection des papes, et décida qu'elle pourrait se faire ailleurs qu'à Rome. Il agit énergiquement contre les simoniaques et attacha au Saint-Siège comme vassaux les princes normands Richard d'Aversa et Robert Guiscard, dont il avait apprécié l'aide, en donnant à l'un la principauté de Cadoue et à l'autre la Pouille et la Calabre.
retour

 
 

NICOLAS III
né à Rome vers 1216, mort à Soriano en 1280. Cardinal-diacre (1244), inquisiteur, archiprêtre de Saint-Pierre (1276), employé par Clément IV à des missions importantes, il fut élu pape à Viterbe (1277). Il travailla surtout à l'agrandissement de la puissance territoriale du Saint-Siège, obtint de Rodolphe de Habsbourg d'importantes cessions de territoire, et soutint les ennemis de Charles d'Anjou, roi de Sicile. retour

 
 

NICOLAS IV
né à Alessiano (province d'Ascoli) vers 1230, élu en 1288, mort à Rome en 1292. Entré chez les frères mineurs dont il devint général (1274), cardinal (1278), évêque de Palestrina (1281), il se fir rendre la Romagne par l'empereur Rodolphe, envoya en Chine des missionnaires franciscains, après la chute de Saint-Jean d'Acre (1291), favorisa la fondation de l'Université de Montpellier, et encouragea l'étude et l'Ecriture sainte. retour