VALENTIN
né à Rome, 100e pape d'août à septembre 827. Peu de choses sont connues sur un pape qui n'a régné que 40 jours selon le Liber pontificalis, ou un mois selon les Annales d'Einhard. Il succède à Eugène II après une longue période de vacance du trône pontifical. Son père, un certain Leonzio, réside dans le district de via Lata, quartier aristocratique qui a également donné à l'Église les papes Étienne II, Paul Ier et Adrien Ier. Sa carrière ecclésiastique commence sous Pascal Ier, alors qu'il a 25 ans. Nommé sous-diacre, il devient rapidement diacre puis archidiacre. Le Liber pontificalis note que Valentin peut parler aussi bien avec le peuple romain qu'avec l'aristocratie. La faveur du jeune homme se confirme sous Eugène II. À la mort de ce dernier, il est élu pape à l'unanimité. On lui annonce la nouvelle alors qu'il se trouve en prière à Sainte-Marie-Majeure, et il est escorté jusqu'à la basilique du Latran, où il est couronné. Rien n'est connu de son bref pontificat. retour

 
 

VICTOR I
Africain de naissance, il voulut obliger toutes les églises à célébrer la solennité de Pâques le dimanche, suivant l’usage romain, et il lança l’excommunication contre les églises d’Asie qui s’obstinaient à le célébrer le quatorzième jour de la lune de mars. Pour la première fois, un évêque romain prétend imposer son autorité à toute la chrétienté. Victor Ier affirmait que la datation romaine remontait à Pierre et Paul et jouissait donc de l’autorité apostolique. Celui qui ne s’y conformait pas ne pouvait être considéré comme chrétien et devait donc être excommunié. Mais Victor Ier ne put imposer cette décision, preuve que les prétentions de Rome à la direction de l’Eglise se heurtaient encore à des oppositions. L’intervention respectueuse de sainte Irénée de Lyon lui fit rapporter cette mesure. On lui a attribué à tort le traité du pseudo-Cyprien contre le jeu de dés. Pendant son pontificat, les représentants de plusieurs Eglises se réunissent en 190 afin de juger de l’orthodoxie d’un mouvement qui s’intitule «la nouvelle prophétie » et qui recrute un nombre croissant d’adeptes parmi les chrétiens. retour

 
 

VICTOR II
était un pape allemand. C'est à l'âge de 27 ans, le 13 avril 1055, qu'il sera élu pape, et cela jusqu'à sa mort. Dès le début de son pontificat, Victor II se montra évidemment un partisan dévoué de la politique impériale. Il se trouvait à Rome depuis la fin de 1055, quand, dès l'automne 1056, il retourna en Allemagne pour demander la protection de l'empereur contre les Normands, qu'il présenta comme de « nouveaux Sarrasins ». Il parvint à réconcilier Henri III avec Godefroid, duc de Lorraine. Après avoir présidé aux obsèques impériales le 28 octobre, Victor II fut, le 5 novembre suivant, le principal artisan de l'élection du jeune fils d'Henri III comme empereur, sous le nom d'Henri IV, et mit en place la régence d'Agnès d'Aquitaine, veuve de l'empereur. L'importance du rôle qu'il continua à tenir dans d'autres affaires politiques de la région, a pu faire dire de Victor II qu'il fut davantage chancelier du Saint Empire romain germanique que chef de l'Église catholique romaine. Il s'éteindra à Arezzo le 28 juillet 1057, après un pontificat de 2 ans, 3 mois et 10 jours. Il a été enterré dans S. Maria Rotonda de Ravenne. retour

 
 

VICTOR III
Normand du royaume de Naples et parent du duc de cette province, il fut d'abord ermite dans la région de Salerne, ville où il avait fait ses études de médecine. Elu abbé du monastère du Mont-Cassin, il s'employa à l'aménagement de l'abbaye avant de succéder à saint Grégoire VII sur le Siège de Pierre. Son pontificat dura à peine un an et nous en savons que peu de choses, sinon qu'il fut parfois indécis dans les querelles avec les princes qui voulaient assujettir l'Eglise. Léon XIII lui accorda la titre de saint à défaut d'une canonisation. retour