CHARLES MARTEL
(né vers 688, mort le 22 octobre 741)
Maire du Palais d'Austrasie : 717-741.
Maire du Palais de Neustrie : 719-741.
Gouverne toute la France (sous Thierry IV, roi symbolique) : 721-737.
Gouverne toute la France sans roi : 737-741.

 
Quelques sites sur Charles Martel
un premier
un second
un troisième
un quatrième
Bataille de Poitiers en 732
Peinture de Charles de Steuben.

Duc d'Austrasie, à qui le titre de roi a été donné par quelques historiens, par l'auteur de son épitaphe, et qui le fut réellement par l'autorité dont il s'empara et dont il jouit pendant plus de vingt-cinq ans, il était fils de Pépin d'Héristal, autrement appelé Pépin le Gros, et père de Pépin le Bref, qui fonda la seconde dynastie des rois de France.
C'est un des plus grands héros dont les Français puissent s'honorer. Charles Martel n'avait pas plus de vingt ans lorsque son père mourut (714)
La légitimité de sa naissance pouvait être contestée, puisqu'il n'était pas né de Plectrude, femme de Pépin le Gros, mais d'une concubine de ce prince, nommée Alpaïde.
Le mot concubine n'avait pas alors la signification qu'il a reçue depuis. Plectrude avait été répudiée par Pépin le Gros, qui la reprit dans sa vieillesse ; on conçoit aisément la haine que lui inspirait un fils né de son époux pendant sa disgrâce.
Au moment où elle devint veuve, elle s'empara du gouvernement, dans l'espoir de conserver l'autorité à ses petits-fils, se saisit de Charles Martel, le retint prisonnier à Cologne, où elle faisait sa résidence.
Dans les mœurs de cette époque, c'était, pour une femme, une entreprise bien hardie que celle d'exercer le pouvoir de maire du palais.
Les Neustriens méprisèrent les premiers l'autorité de Plectrude, en élevant Chilpéric II sur le trône, et Charles Martel, s'étant échappé de sa prison, fut reçu comme un libérateur par les Austrasiens (715), qui l'aidèrent à assiéger dans Cologne la veuve de son père, trop heureuse de se tirer d'embarras en abandonnant à son ennemi les trésors de Pépin et ses trois petite-fils (717).
Ainsi Charles, traité d'abord nomme en enfant illégitime, parvint, sans autre droit que son courage, à être reconnu pour l'unique héritier des biens, des titres et des projets de sa famille : tels furent les exploits de sa jeunesse.
Pour arrêter les partis qu'il craignait de voir s'élever contre son autorité naissante, il prit un enfant du sang royal, nommé Clotaire IV, et lui donna le titre de roi d'Austrasie, afin de régner plus commodément sous son nom.
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