Soldats de plomb

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Le fusilier marin
de 1914
Les fusiliers marins gagnent leurs titres de gloire et entrent dans la légende de la Grande Guerre à l'occasion sans doute le plus terrible qu'ils aient eu à livrer, à Dixmude, dans les dernières semaines de 1914, sous le commandement d'une grande figure militaire, l'amiral Ronarc'h.
Ces soldats courageux auront bon nombre d'autres occasions de s'illustrer au cours du conflit.

 
 
La spécialité de fusilier est une des plus anciennes de la marine et tire ses origines des anciennes formations spécialisées pour le sevice de la mousqueterie sur les vaisseaux du roi.

Il faut toutefois attendre le 5 juin 1856 pour que le corps des "marins fusiliers" soit officiellement créé, sa formation étant assurée au sein d'un bataillon organisé à Lorient.

Ces troupes d'élite prennent ainsi part à toutes les grandes campagnes coloniales de la fin du XIXe siècle et se distinguent lors du conflit de 1870 - 1871, notamment à Bapaume et au Bourget.

Lorsque la Grande Guerre éclate, la marine dispoase d'un surplus d'effectif de plusieurs milliers de marins qu'elle n'est pas en mesure d'utiliser à bord de ses bâtiments.

Dès le 7 août 1914, elle peut ainsi verser à l'armée 20 000 hommes tout en constituant un 1er régiment de fusiliers marins, dont le 1er bataillon vient de Cherbourg et de Rochefort, le 2e de Brest et le 3e de Lorient.
Un 2e régiment est formé quelques jours plus tard à partir d'éléments provenant de Toulon, de Brest et de Cherbourg.
Les "demoiselles au pompon rouge"

A l'instar des campagnes de Crimée en 1855, du conflit franco-prussien de 1870-1871 ou bien encore de Chine en 1885, la Grande Guerre voit la marine française prendre part aux opérations terrestres.
La jeunesse des fusiliers marins et la singularité de leur uniforme leur vaudront, de la part des Allemands, le surnom de "demoiselles au pompon rouge".

 
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