Soldats de plomb

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L'officier en tenue bleu
horizon
de 1915
C'est par milliers que, tout au long de la guerre, les officiers se sacrifient en conduisant leurs hommes au combat.
Si les officiers supérieurs se montrent le plus souvent très distants des poilus, en revanche, les officiers subalternes, lieutenants et capitaines, vivent à leur contacts quotidien et partagent les mêmes souffrances.
L'année 1915, caractérisée notamment par la stabilisation du front et l'échec des grandes offensives de Champagne et d'Artois, marque, pour le corps des officiers d'infanterie, une réelle rupture avec les premiers mois de la guerre, rupture symbolisée par l'adoption de la nouvelle tenue bleu horizon.
L'appel aux officiers de complément
Décimés dans les premières semaines du conflit, les officiers d'active sont, dès le mois de janvier 1915, en nombre insuffisant pour assurer l'encadrement des 373 régiments d'active et de réserve qui forment l'armée métropolitaine.
Ainsi, la moyenne des officiers présents par unité est alors de 49, bien loin des 58 cadres prévus réglementairement.
Cette pénurie entraîne un appel de plus en plus large aux officiers de réserve mais surtout la nomination, à titre provisoir, de sous-officiers directements promus.
Ces nouveaux officiers subalternes dits "de complément" ne dépassent jamais le grade de capitaine et se caractérisent par leur jeune âge ainsi que par un évident manque de formation, progressivement compensé par une expérience accrue.
L'officier en bleu horizon du 26e RI

Selon qu'il est d'active ou de réserve, simple sous-lieutenant ou colonel, affecté au front ou dans un état-major, l'officier d'infanterie de la Grande Guerre vit des expériences contrastées et inégales.
Responsable des hommes qui lui sont confiés, il demeure avant tout le comptable de leur vie sur le champ de bataille.

 
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