Soldats de plomb

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Le tankiste de 1918
(artillerie spéciale)
"J'attends les chars et les Américains", affirme le général Pétain lorsqu'il prend le commandement des armées française, en 1917.
L'année suivante, l'artillerie spéciale (AS), après une timide et désastreuse apparition lors de l'offensive Nivelle, constitue un piliers de la victoire alliée et le tankiste s'impose déjà comme un combattant d'élite.
Bien qu'antérieure au déclenchement des hostilités, l'idée d'utiliser un véhicule chenillé comme engin de combat suscite l'intérêt du commandement français à partir de l'automne 1915, notamment sous l'impulsion du colonel Estienne.
Ayant réussi à convaincre le QGQ, Estienne demande au ministre, en janvier 1916, la construction rapide de quatre cents chars, confiée pour partie à la société Shneider et pour l'autre aux arsenaux de Saint-Chamond.

Le canonnier du 503e régiment d'artillerie spéciale

Volontaire issu de toutes les armes, l'homme des chars de 1917-1918 fait, à bien des égards, figure de pionnier, de combatant "expérimental" opérant au sein d'une arme nouvelle dont les principes d'emploi ne sont pas encore fixés.
Qu'il fasse partie d'un équipage de chars moyens Schneider et Saint-Chamond ou de celui d'un engin léger FT 17, le tankiste rend ainsi progressivement indispensable sa présence sur le champ de bataille.

 
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