Soldats de plomb

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Le chasseur
d'Afrique
de 1914
Au moment de la déclaration de guerre, les chasseurs d'Afrique bénéficient d'un prestige et d'une image rares.
Démontés pendant les hostilités pour certains d'entre eux, ils apprennent à se battre comme des fantassins, dans les tranchées; mais ceux qui sont exilés en Orient, à Salonique, écrivent en lettres d'or l'épopée qui les mène, en 1918, jusqu'au Danube.
C'est en novembre 1831, un peu plus d'un an seulement après le débarquement du corps expéditionnaire français en Algérie, que sont formés, à Alger et à Oran, deux régiments de cavalerie légère sous la dénomination de "chasseurs d'Afrique".
En février 1833, un troisième régiment est créé à Bône tandis que le corps entame un processus de "francisation", les cavaliers d'origine autochtones étant désormais versés dans les spahis.

Le cavalier du 1er régiment de chasseurs d'Afrique

Subdivision à recrutement européen de l'armée d'Afrique, le corps des chasseurs d'Afrique jouit, en 1914, d'une grande notoriété et nombreux sont les officiers des formations métropolitaines qui se portent volontaires pour y servir à un moment de leur carrière.
Ces cavaliers à la tenue élégante s'illustrent tout au long du conflit, en métropole comme sur le front d'Orient.

 
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