Soldats de plomb

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Le chef de pièce du
canon de 75
En 1916, année marquée par les terribles saignées de Verdun et de la Somme, l'artillerie est devenue une des armes maîtresse du champ de bataille.
Le canon de 75, dont l'efficacité & été tant vantée et souvent vérifiée, n'a plus un rôle majeur dans l'armée française, où les pièces lourdes sont bien plus nombreuses.
Son utilité n'en est pas moins encore fondamentale, tant dans la défense que dans l'attaque.
Parmi les personnels nécessaires au service du canon de 75, le chef de pièce est l'un des rouages essentiels du dispositif mis en place au sein des batteries d'artillerie.
C'est à lui que revient, en effet, la tâche de contrôler les opérations dévolues à chacun des six servants de l'arme, de transmettre les ordres de l'officier placé à la tête de la batterie et d'ordonner le tir au moment opportun.
Le chef de pièce du 20e RAC

Entré officiellement en service en 1897, le canon de 75 mm constitue le matériel de base des soixante et un régiments d'artillerie de campagne de 1914.
Vingt de ces unités, rattachées à des corps d'armée, sont à quatre groupes, les autres, divisionnaires, étant à trois groupes.
Ces derniers sont tous hippomobiles et constitués de trois batteries, placées chacune sous le commandement d'un capitaine et équipées de quatre pièces servies par une trentaine d'hommes.

La mise en batterie du canon La pièce de tir d'une batterie de 75 se compose d'une voiture-canon et d'une voiture-caisson, traînées chacune par six chevaux attelés "à la Daumont", c'est-à-dire avec postillons montés sur le cheval de gauche.
Son personnel comprend six conducteurs, six servants - deux pourvoyeurs, un déboucheur, un chargeur, un pointeur, un tireur -, un brigadier et un maréchal des logis - parfois maréchal des logis-chef -, chef de la pièce.

 
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