Soldats de plomb

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Le matelot de 1914
S'il ne connaît pas les affres du combat à terre et de la guerre des tranchées, le matelot de la Grande Guerre n'en est pas moims soumis à de rudes épreuves et montre beaucoup de courage au feu.
Beaucoup meurent à bord des bâtiments qui tentent de forcer le détroit des Dardanelles en 1915; bien d'autres disparaissent encore sur des navires coulés par des sous-marins de la Triplice, en Méditérranée, en mer du Nord ou dans l'Atlantique.
Entraînée pour la première fois depuis un siècle dans un conflit majeur, la marine française compte en août 1914 un effectif pléthorique dont une partie seulement sert à bord de ses bâtiments, les autres - fusiliers marins, canonniers ou bien encore personnels des autocanons et autoprojecteurs - étant rapidement affectés à terre..
Le matelot du cuirassé "Suffren"

Si son sort semble a priori beaucoup plus enviable que celui du fantassin englué dans la boue des tranchées, le matelot n'en demeure pas moins un des rouages essentiels de l'immense effort militaire accompli par la France entre 1914 et 1918.
Sans l'appui logistique et matériel de la flotte et de ses équipages, les soldats des forces terrestres n'auraient sans doute jamais été en mesure de résister avec autant d'abnégation sur les champs de bataille d'un conflit vraiment mondial.


 
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