Ces jeux eurent lieu deux ans après ceux de 1992 à Albertville, le CIO ayant décidé d'alterner, tous les deux ans, jeux d'été et jeux d'hiver.
Ce sont donc les premiers à ne pas avoir lieu la même année que des jeux d'été.
Une minute de silence a lieu au cours de la cérémonie d'ouverture en soutien à la ville de Sarajevo, qui accueillait les jeux dix ans plus tôt.
Le Norvégien Johann Koss remporte les épreuves de patinage de vitesse sur 1 500, 5 000 et 10 000 mètres en battant à chaque fois le record de monde.
L'Italienne Manuela di Centa remporte cinq médailles dans les cinq épreuves de ski de fond.
Ces jeux furent l'occasion d'une intense ferveur populaire. Un public chaleureux et connaisseur accompagna les athlètes au cours des différentes épreuves des jeux, et ce malgré le froid polaire (-4°C en moyenne).
À son adresse à la cérémonie de clôture, Juan Antonio Samaranch, président du Comité international olympique, nomma les Jeux de Lillehammer « les meilleurs Jeux d'hiver depuis toujours », une caractérisation qui tient déjà répéter en ce qui concerne des Jeux d'hiver.
À son adresse à la cérémonie d'ouverture, Samaranch rappelait Sarajevo et ses Jeux olympiques d'hiver de 1984, au temps au milieu des Guerres de Yougoslavie de 1991 à 1995, avec un message sensible : « Notre message est plus fort que jamais : cessez le combat, cessez le massacre, posez vos armes. ».
La composition de l'équipe du bobsleigh à quatre de Bosnie-Hérzegovine était un Croate, deux Bosniaques et un Serbe, reflétant la diversité du pays. |