| OBLAT |
Du latin oblatus, offert. Etat semi-monastique d'une personne laïque n'ayant pas prononcé des voeux de moine mais vivant dans un monastère. Jadis, les abbayes observant la règle de saint Benoît acceuillaient dans des locaux séparés des moines,
des oblats et des frères convers. D'autre part, pendant le sacrifice de l'Eucharistie, on donne le nom d'oblats au pain et au vin, offerts aux fidèles. |
| OECUMENISME |
Mot grec, oikoumenês, signifiant totalité, univers. Tendance, mouvement organisé par des Eglises chrétiennes désirant l'union spirituelle, selon les commandements évangéliques. En 1948, à Amsterdam, fut créé le Conseil mondial des Eglises qui réunit de
nombreuses Eglise et communautés protestantes, bientôt rejointes par la plupart des Eglises orthodoxes (1954) et russes (1961).
(Retour lettre N : NICEE) |
| ORDRES |
L'un des sept sacrements du catholicisme, qui confère à un religieux les fonctions eeclésiastiques de la prêtrise (ordre majeur). L'ordre est donné à des clers après une longue préparation qui permet de franchir les degrés de la hiérarchie ecclésiastique.
On dénombre quare ordres mineurs (portier, lecteur, exorciste, qui chasse les démons, acolyte, qui assiste le prêtre lors des cérémonies religieuses) et trois ordres majeurs (évêque, prêtre et diacre). |
| ORIGENE |
Fils de martyr, théologien et Père de l'Eglis, Origène est né à Alexandrie vers 183 et mort à Tyr vers 254. Surnommé Homme d'airain, il enseigna durant vingt-huit ans à Alesandrie, fut ordonné prêtre et fonda une école à Césarée. Suspecté d'hérésie,
il fut déposé par Démétrius, évêque d'Alexandrie, et privé de la prêtrise. Emprisonné, il mourut à Tyr des suites des tortures infligées au moments des persécutions de Dèce. |
| ORTHODOXIE |
Du grec orthos et doxa, c'est-à-dire opinion ou croyance juste, droite. L'une des trois grandes branches du christianisme avec le catholisisme et le protestantisme. Constituée par les Eglises d'Orient, l'orthodoxie se reconnaît dans les principes
de la foi tels qu'ils furent énoncés par les sept conciles oecuméniques, dont le plus important a été celui de Chalcédoine en 451, qui proclama la nature divine et humaine du Christ. Elle est aussi fidèle aux principes spirituels prêchés par les Pères orthodoxes dont saint Athanase d'Alexandrie,
saint Basile de Césarée, saint Grégoire de Nysse, saint Grégoire de Nazianze et saint Jean Chrysostome. |
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