Né vers 1020, il attira, après son ordination, l'attention du pape Grégoire VI, qui le prit alors pour conseiller. Rapidement considéré comme une des personnes influentes de Rome, il eut la confiance des papes qui succédèrent à Grégoire VI.
Devenu le 155ème pape en 1073, il entreprit une réforme importante dite réforme grégorienne. Cette réforme visa à réformer les mœurs du clergé en se prononçant en faveur du célibat du clergé. Elle essaya également d'émanciper l'Eglise du pouvoir temporel en s'opposant aux investitures conférées par les laïcs. Cette réforme suscita des conflits entre la papauté et les souverains séculiers, qui réclamèrent alors le droit de nommer les représentants les plus importants du clergé dans leur pays respectifs et accentua la tension entre GrégoireVII et l'empereur germanique Henri IV.
Tout cela déboucha sur la querelle des investitures, sorte de lutte entre la papauté et l'Empire sur les responsabilités des nominations dans l'Eglise.
Réconciliés en 1077, le conflit repris, alors que Grégoire VII soutenait le prétendant au trône Rodolphe de Souabe, entraînant la guerre civile en Allemagne. En réponse, Henri IV conduisit ses armées à Rome, provoquant le soulèvement du peuple contre Grégoire VII, l'obligeant ainsi à fuir la cité dévastée. Toutes ses actions menées contre Henri IV auront affaibli la monarchie allemande.
Grégoire VII mourut peu de temps après, le 25 mai 1085, dans la ville de Salerne.
Tumultueux et controversée le pontificat de Grégoire VII aura posé les bases d'une Église moralement régénérée, réparti les rôles du clergé et des laïcs et centralisé l'autorité de la papauté. Il fut canonisé en 1606. |
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