PIE XI
Benito Mussolini, chef du gouvernement italien, et le cardinal Pietro Gasparri signent au palais du Latran à Rome un traité pacifiant enfin les relations entre la papauté et l'Etat italien. Le pape Pie XI est reconnu comme souverain de la cité du Vatican et reçoit 750 millions de lires en dédommagement de la perte des états de l'église entre 1860 et 1870. Un concordat instaure le catholicisme comme la "seule religion de l'Etat Italien". L'enseignement catholique devient obligatoire dans le primaire comme dans le secondaire et le divorce civil est interdit. De son côté, le pape reconnaît la souveraineté de la maison des Savoie sur l'Italie, avec Rome comme capitale. retour

 
 

PIE XII
Le 12 mars 1939, Eugenio Pacelli (63 ans) succède à Pie XI sous le nom de Pie XII. Issu d'une famille d'avocats attachés au Saint-Siège, le futur pape a été remarqué dès l'âge de 25 ans par un fonctionnaire de la secrétairerie d'État (le ministère des Affaires étrangères du Vatican). Il est devenu nonce (ambassadeur) en Bavière puis à Berlin en 1920, enfin secrétaire d'État en 1930. Dans les années 1920, il prépare un Concordat entre le Vatican et l'Allemagne. Le texte n'est signé que le 20 juillet 1933, alors que Hitler est au pouvoir ! Dès 1934, le pape dénonce la fierté raciale et, dans une lettre à la jeunesse catholique allemande, il s'en prend à «cette nouvelle conception de vie s'éloignant du Christ et ramenant au paganisme». En 1937, il dénonce l'idéologie de la race et le nazisme dans l'encyclique Mit brennender Sorge (Avec un souci brûlant) qui sera lue en chaire. Au plus fort de la Seconde Guerre mondiale, quand arrivent des informations sur l'extermination des Juifs, le pape, pas davantage que quiconque, n'est disposé à y croire. Certains responsables le pressent néanmoins de parler. L'appel vient enfin dans l'homélie de Noël 1942. Mais par un excès de prudence, Pie XII évite de nommer les Juifs et les nazis. Pie XII a joui pendant son pontificat comme après sa mort (1958) d'une immense ferveur populaire. Chacun lui a été reconnaissant d'avoir porté le message de l'Église pendant le conflit et les représentants juifs n'étaient pas en reste. retour

 
 

PIERRE
Saint Pierre et saint Paul : On ne peut les séparer. Ils sont les deux piliers de l'Eglise et jamais la Tradition ne les a fêtés l'un sans l'autre. L'Eglise romaine, c'est l'Eglise de Pierre et de Paul, l'Eglise des témoins directs qui ont partagé la vie du Seigneur. Pierre était galiléen, reconnu par son accent, pécheur installé à Capharnaüm au bord du lac de Tibériade. Paul était un juif de la diaspora, de Tarse en Asie Mineure, mais pharisien et, ce qui est le plus original, citoyen romain. Tous deux verront leur vie bouleversée par l'irruption d'un homme qui leur dit ;"Suis-moi. Tu t'appeleras Pierre." ou "Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Simon devenu Pierre laisse ses filets et sa femme pour suivre le rabbi. Saul, devenu Paul se met à la disposition des apôtres. Pierre reçoit de l'Esprit-Saint la révélation du mystère caché depuis la fondation du monde :"Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant." Paul, ravi jusqu'au ciel, entend des paroles qu'il n'est pas possible de redire avec des paroles humaines. Pierre renie quand son maître est arrêté, mais il revient :"Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t'aime." Paul, persécuteur des premiers chrétiens, se donne au Christ :" Ce n'est plus moi qui vis, c'est le Christ qui vit en moi." Pierre reçoit la charge de paître le troupeau de l'Eglise :"Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise." Paul devient l'apôtre des païens. Pour le Maître, Pierre mourra crucifié et Paul décapité. retour

 
 

PONTIEN
Un pape qui eût à s'affronter à saint Hippolyte qui s'opposait aux réformes entreprises par l'évêque de Rome. Mais l'empereur les réconcilia dans le martyre. Hippolyte fut condamné aux mines en Sardaigne. Et à quelque temps de là, saint Pontien le fut également, et tous deux, rendirent ainsi ensemble le témoignage de l'unique foi en Jésus-Christ. retour