TELESPHORE
Originaire de la Grande Grèce, il nous est peu connu. Il aurait décrété que le "Gloria" soit chanté à la messe de la nuit de Noël. Selon la Tradition rapportée par saint Irénée et Eusèbe, il fut le premier pape, après saint Pierre, à avoir été martyrisé. Les Eglises d'Orient le fêtent le 22 février. Sa mémoire est célébrée le 5 janvier dans l'Eglise catholique romaine. retour

 
 

THEODORE I
né à Jérusalem vers 580, mort à Rome en 649. Il succéda à Jean IV sur le trône pontifical en 642 et fit péposer Paul, patriarche de Constantinople, qui favorisait le monothélisme. Martin Ier lui succéda. retour

 
 

THEODORE II
né à Rome, mort dans la même ville en 898. Elu à la place de Romain en 898, il ne conserva le siège pontifical que pendant vingt jours. retour

 
 

URBAIN I
est élu évêque de Rome en 222 pour succéder à Calixte Ier, mort défenestré lors d'une émeute dirigée contre les chrétiens. Il est le 17e pape selon l'Église catholique. Il connaît un pontificat marqué par des relations tranquilles avec l'institution impériale. Le nouvel empereur en effet, Sévère Alexandre étant plutôt bien disposé envers les chrétiens. Par contre la querelle avec Hippolyte, premier antipape de l'Histoire, empoisonne toujours l'Église romaine et va perdurer jusque sous le pontificat suivant, celui de Pontien. En fait la figure d'Urbain Ier est assez mal connue et de plus chargée de légendes comme celle de sainte Cécile à laquelle il est étroitement associé. La légende populaire fait d'Urbain le patron des vendanges et dans les pays germaniques ainsi qu'en Alsace il fallut à plusieurs reprises, en particulier au Moyen Âge, que les autorités et l'Église catholique interviennent pour limiter les excès de cette dévotion. retour

 
 

URBAIN II
né à Lagery (Marne) en 1042, mort à Rome en 1099. Elève à Reims de saint Bruno, il devint archidiacre de Reims, entra chez les bénédictins et fut pieur de Cluny. Grégoire VII le créa cardinal d'Ostie et l'envoya comme légat en Allemagne (1084 - 1085). Il succéda à Victor III qui l'avait désigné (1088), lutta contre l'empereur Henri IV et l'antipape Guibert, excommunia le roi de France Philippe, qui avait répudié sa femme Berthe pour épouser Bertrade, femme de Foulque, comte d'anjou, et combattit la simonie et le mariage des prêtres, proclama la première croisade au fameux concile de Clermont, et apprit avant sa mort la prise de jérusalem par Godefroy de Bouillon. retour

 
 

URBAIN III
Uberto Crivelli est né à Milan vers 1120, dans une importante famille de la ville qui est fermement opposée à l'empereur germanique Frédéric Barberousse. Chanoine régulier, il se rend tout d'abord en France pour s'abriter des Hohenstaufen et devient archidiacre de Bourges. Proche de l'archevêque de Canterbury Thomas Becket, il étudie les droits canoniques et civils et les enseigne, notamment à Pierre de Blois. De retour en Italie, il devient archidiacre à Milan, puis évêque de Verceil (aujourd'hui Vercelli). En 1182, Lucius III le nomme cardinal de Saint-Laurent in Damaso. Légat pontifical en Lombardie dans les années 1183-1184, il est élu archevêque de Milan début janvier 1185, tout en demeurant cardinal. Après le décès de Lucius III, il est élu pape à Vérone le 25 novembre de la même année et prend le nom d'Urbain III. Il est ensuite consacré le 1er décembre. Dès le début de son pontificat, les relations avec l'empereur germanique sont tendues. En effet, la famille et les prédécesseurs du nouveau pontife sont depuis longtemps opposés à la politique impériale en Italie, et Urbain III fait vite comprendre qu'il a l'intention d'en faire de même. C'est pourquoi il conserve le siège épiscopal de Milan après son élection, tente de rompre les liens toujours plus forts entre le sénat romain et l'Empire, soutient la ville de Crémone, en guerre contre Frédéric, et se plaint que ce dernier ne respecte les accords passés avec Eugène III, à savoir qu'il doit défendre envers et contre tout les Etats Pontificaux et la personne du pape. Malheureusement pour lui, l'Empire est fermement décidé à durcir sa politique italienne. Ainsi, après un accord signé avec Milan, il pousse Crémone à capituler. Mais ces évènements, qui isolent les Etats Pontificaux, ne font pas reculer Urbain. Il trouve bientôt un nouveau reproche à faire à l'empereur, sur la question de l'héritage de Mathilde de Canossa. Cette dernière avait légué toutes ses possession à l'Eglise par testament or, à sa mort, Frédéric les fit occuper. Le pape revendique donc légitimement ces domaines et demande même à l'Empire de lui fournir des droits de propriété écrits, conformément au droit romain. Dans le même état d'esprit, il poursuit le renforcement de l'administration curiale en enregistrant systématiquement les recettes et les dépenses, ainsi que les titres de propriété de l'Etat Pontifical. retour

 
 

URBAIN IV
né à Troyes vers 1200, mort à Pérouse en 1264. Fils d'un savetier, il devint archidiacre de Liège (1247), de Laon (1249), légat en Poméranie, en Livonie et en Prusse (1247, 1251), évêque de Verdun (1253), patriarche de Jérusalem (1253). Elu pape à Viterbe (1261), il poursuivit la lutte contre Frédéric Ier, augmenta le nombre des cardinaux, institua la fête du saint sacrement (1264). retour

 
 

URBAIN V
D'abord moine bénédictin, il devint abbé de Saint-Germain-d'Auxerre, puis de Saint-Victor de Marseille. Elu pape en 1362, il fut l'un des sept papes résidant en Avignon. En 1367, il rétablit à Rome le Siège Apostolique, mais les luttes des factions romaines le forcèrent à revenir en Avignon trois ans plus tard, malgré les protestations de saint Brigitte. Trois mois après, au moment de sa mort, il se fit porter dans une modeste maison, ouverte à tous, pour témoigner qu'un pape pouvait aussi mourir en bon chrétien. retour

 
 

URBAIN VI
Né Bartolemeo Prignano, à Naples en 1318, élu pape au printemps 1378, il se rendra tellement odieux auprès des cardinaux français que ceux-ci, six mois plus tard, éliront un pape « avignonais », Clément VII. Ce sera le début du Grand Schisme d'Occident, qui verra deux (et même parfois trois) papes sur le trône de Saint-Pierre. Urbain VI mourra, à Rome en 1389. retour

 
 

URBAIN VII
né à Rome vers 1521, pape du 15 septembre au 27 septembre 1590 sous le nom d'Urbain VII (en latin Urbanus VII, en italien Urbano VII). Il décéda de la malaria. Il a régné pendant 13 jours et n'a pas été couronné. Il fut enterré dans la basilique du Vatican ; plus tard, ses restes seront transférés à l’église de Santa Maria Sopra Minerva.. retour

 
 

URBAIN VIII
Issu d'une famille noble de Florence, il devient orphelin de père très jeune. Amené à Rome par sa mère, il est confié à la garde de son oncle, Francesco Barberini, protonotaire apostolique. Il est éduqué au Collège romain, prestigieuse institution d'enseignement tenue par les Jésuites, avant de suivre des études de droit à l'Université de Pise. En 1589, après son doctorat, il entre à la Curie romaine comme abréviateur et référendaire au Tribunal suprême de la Signature apostolique. En 1592, le pape Clément VIII le nomme gouverneur de Fano, puis protonotaire apostolique. En 1601, il est nommé légat apostolique pour présenter à Henri IV les félicitations pontificales pour la naissance du futur Louis XIII. Le 20 octobre 1604, il revient à Paris en tant que nonce apostolique et archevêque in partibus de Nazareth. Le 11 septembre 1606, Paul V le distingue par la barrette de cardinal. De 1608 à 1617, il prend des responsabilités pastorales à Spolète avant de revenir à la Curie comme préfet de la Signature apostolique. Le 6 août 1623, à la mort de Grégoire XV, le conclave l'élit pape par 50 voix sur 55. Il prend le nom d'Urbain VIII. L'une de ses premières actions est de réserver à Rome les béatifications, et d'interdire l'octroi de l'auréole dans les représentations artistiques, aux personnes non canonisées ou béatifiées. Il favorise également les missions, et crée de nombreux diocèses dans les pays en voie d'évangélisation. En 1627, il fonde le Collegium Urbanum, destiné à former les futurs missionnaires. Il fut également le dernier pape à étendre les états pontificaux. retour

 
 
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