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D'après le site de Mérimdé-Béni-Salamé (Bani Salamah) situé à une cinquantaine de kilomètres à l'Ouest du Caire.
On y a trouvé un village composé de huttes et de greniers. Les huttes sont des abris en roseaux, maintenus par des pieux, qui servaient à la vie quotidienne et où on a retrouvé des foyers et des ustensiles. D'autres demeures étaient constituées par des trous ovales ou ronds, creusées dans le sol et réhaussés par un mur de boue séchée; le toit était formé par des nattes de roseaux soutenues par des piquets et établies sur deux versants inclinés; on y pénétrait en enjambant le mur et, à l'intérieur, un marche-pied était constitué par un os d'hippopotame figé dans le sol. Les greniers consistaient en grandes jarres enfouies dans la terre ou en fosses tapissées d'osier. Les morts, couchés sur le côté, étaient ensevelis dans le village, parfois accompagnés d'offrandes. Une agriculture rudimentaire étaient pratiquée à côté de la chasse et de la pêche. L'âne était inconnu mais on élevait des porcs, des moutons, des chèvres, des bovidés, et le chien était domestiqué. Les armes, les instruments et les outils sont taillés dans la pierre, l'os et l'ivoire. L'existance du fuseau prouve la connaissance du tissage. Les vases en pierre sont très rares et on peut voir là l'amorce de cette technique. La poterie, composée de vases monochromes rouges ou noirs, est déjà évoluée. Les premiers essais de sculpture en terre cuite se révèlent dans le fragments d'une statuette humaine et un bateau à bout pointu. |
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