LE CHANT DU DEPART |
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LE TEMPS DES CERISES |
- Paroles de Jean Baptiste Clément - Musique de Antoine Renard Quand nous chanterons le temps des cerises, Et gai rossignol, et merle moqueur Seront tous en fête Les belles auront la folie en tête Et les amoureux du soleil au coeur Quand nous chanterons le temps des cerises Sifflera bien mieux le merle moqueur *****
Mais il est bien court, le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant Des pendants d'oreilles... Cerises d'amour aux robes pareilles, Tombant sous la feuille en gouttes de sang... Mais il est bien court, le temps des cerises, Pendants de corail qu'on cueille en rêvant *****
Quand vous en serez au temps des cerises,
Si vous avez peur des chagrins d'amour, Evitez les belles ! Moi qui ne crains pas les peines cruelles Je ne vivrai pas sans souffrir un jour... Quand vous en serez au temps des cerises Vous aurez aussi des chagrins d'amour *****
J'aimerai toujours le temps des cerises,
C'est de ce temps-là que je garde au coe?ur Une plaie ouverte ! Et dame Fortune, en m'étant offerte Ne saurait jamais calmer ma douleur... J'aimerai toujours le temps des cerises Et le souvenir que je garde au coeur! |
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LA COMPLAINTE DE MANDRIN |
La complainte de Mandrin a été popularisée au XIXe siècle sous la Commune de Paris, puis dans les mouvements de jeunesse des années 1930-1940.
Elle a depuis été enregistrée à de nombreuses reprises (Yves Montand, Guy Béart, Bernard Lavilliers, La Varda…). |
Nous étions vingt ou trente Brigands dans une bande, Tous habillés de blanc A la mode des, vous m'entendez, Tous habillés de blanc A la mode des marchands. **
La première volerie
Que je fis dans ma vie, C'est d'avoir goupillé La bourse d'un, vous m'entendez, C'est d'avoir goupillé La bourse d'un curé. **
J'entrai dedans sa chambre,
Mon Dieu, qu'elle était grande, J'y trouvai mille écus, Je mis la main, vous m'entendez, J'y trouvai mille écus, Je mis la main dessus. **
J'entrai dedans une autre
Mon Dieu, qu'elle était haute, De robes et de manteaux J'en chargeai trois, vous m'entendez, De robes et de manteaux J'en chargeai trois chariots. **
Je les portai pour vendre
A la foire de Hollande J'les vendis bon marché Ils m'avaient rien, vous m'entendez, J'les vendis bon marché Ils m'avaient rien coûté. **
Ces messieurs de Grenoble
Avec leurs longues robes Et leurs bonnets carrés M'eurent bientôt, vous m'entendez, Et leurs bonnets carrés M'eurent bientôt jugé. **
Ils m'ont jugé à pendre,
Que c'est dur à entendre A pendre et étrangler Sur la place du, vous m'entendez, à pendre et étrangler Sur la place du marché. **
Monté sur la potence
Je regardai la France Je vis mes compagnons A l'ombre d'un, vous m'entendez, Je vis mes compagnons A l'ombre d'un buisson. **
Compagnons de misère
Allez dire à ma mère Qu'elle ne m'reverra plus J' suis un enfant, vous m'entendez, Qu'elle ne m'reverra plus J'suis un enfant perdu. |
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LA BUTTE ROUGE |
- Paroles de Montéhus -Musique de Georges Krier. Sur cette butte là y'avait pas d'gigolettes Pas de marlous ni de beaux muscadins. Ah c'était loin du Moulin d'la Galette, Et de Paname qu'est le roi des patelins. C'qu'elle en a bu du bon sang cette terre, Sang d'ouvriers et sang de paysans, Car les bandits qui sont cause des guerres N'en meurent jamais, on n'tue qu'les innocents ! *****
La butte rouge, c'est son nom, l'baptême s'fit un matin
Où tous ceux qui grimpaient roulaient dans le ravin. Aujourd'hui y'a des vignes, il y pousse du raisin, Qui boira d'ce vin là, boira l'sang des copains. *****
Sur cette butte là on n'y f'sait pas la noce
Comme à Montmartre où l'champagne coule à flots, Mais les pauvr's gars qu'avaient laissé des gosses Y f'saient entendre de terribles sanglots ... C'qu'elle en a bu des larmes cette terre, Larmes d'ouvriers et larmes de paysans Car les bandits qui sont cause des guerres Ne pleurent jamais, car ce sont des tyrans ! *****
La butte rouge, c'est son nom, l'baptême s'fit un matin
Où tous ceux qui grimpaient roulaient dans le ravin. Aujourd'hui y'a des vignes, il y pousse du raisin, Qui boit de ce vin là, boit les larmes des copains. *****
Sur cette butte là, on y r'fait des vendanges,
On y entend des cris et des chansons : Filles et gars doucement qui échangent Des mots d'amour qui donnent le frisson. Peuvent-ils songer, dans leurs folles étreintes, Qu'à cet endroit où s'échangent leurs baisers, J'ai entendu la nuit monter des plaintes Et j'y ai vu des gars au crâne brisé ! *****
La butte rouge, c'est son nom, l'baptême s'fit un matin
Où tous ceux qui grimpaient roulaient dans le ravin. Aujourd'hui y'a des vignes, il y pousse du raisin. Mais moi j'y vois des croix portant l'nom des copains ... |
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Chansons anti-guerre par excellence, elle est souvent identifiée à toutes les répressions ouvrières. Le contraste entre la valse lente de sa musique et les paroles qui y sont dites est remarquable. |
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