Soldats de plomb

  Cliquez sur les images pour les agrandir
Le dragon de 1914
Le dragon de 1914 incarne encore cette prédominance presque aristocratique issue des grandes chevauchées de premier Empire, dont bénéficie encore la cavalerie.
Cette supériorité ressentie par rapport à l'infanterie ne durera que fort peu.
En quelques mois, les cavaliers seront démontés et se battront dans les tranchées aux côtés des fantassins.
Le cavalier du 16e régiment de dragons en 1914
Forts de 32 régiments en août 1914, les dragons constituent numériquement la plus importante subdivision de la cavalerie française.
Reconnaissables à leur casque à crinière noire et à leur col blanc, ils sont encore armés de la lance, du sabre et de la carabine.
La création des dragons remonte à 1554 et répond initialement au besoin de pouvoir disposer de soldats capables de combattre à pied tout en se déplaçant à cheval.
A partir de 1784, ces troupes sont définitivement intégrées à la cavalerie dont elles constituent l'élément dit "de ligne" - à mi-chemin entre les cavaleries "lourde" (cuirassiers) et "légère" (hussards et chasseurs à cheval).
Les dragons sont les premiers cavaliers de l'armée française à se mettre en évidence en 1914, une patrouille du 12e RD mattant en fuite, dès le 2 août à Reméréville, un détachement du 14e uhlans dont le chef est tué d'un coup de lance.

 
Retour
au
choix
Retour
aux
années
Retour
aux
lettres