Soldats de plomb

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Le hussard
de 1914
Les hussards traditionnellement, avec les chaseurs à cheval, l'élément "léger" de la cavalerie française, célébré depuis l'épopée napoléoneienne pour son allant.
Confrontés à la dure réalité de la guerre moderne, ces cavaliers doivent pourtant, après seulement quelques mois de campagne, se résoudre à mettre pied à terre pour combattre aux côtés des fantassins.
Corps de la cavalerie hongroise créé en 1458, les hussards ne font leur apparition dans l'armée française qu'en 1637, avant de former une subdivision particulière de la cavalerie à partir de 1776.
Jouant le rôle d'éclaireurs, souvent chargés de harceler l'adversaire, ils sont réputés pour leur agilité et leur endurance.

Le poids de la tradition
Les hussards mesurent réglementairement entre 1;59 m et 1,68 m, leur poids ne devant pas excéder 65 kg.
Leur élégant uniforme, qui marie drap bleu de ciel et drap garance, demeure conforme aux canons traditionnels du XIXe siècle, et ce en dépit des modifications qui y ont été apportées en 1900.
Quatorze régiments
A l'ouverture des hostilités, quatorze régiments de hussards figurent à l'ordre de bataille de la cavalerie française, les deux derniers ayant été constitués en 1891 et 1893.
L'effectif régimentaire théorique est, par ailleurs, de 35 officiers, 683 hommes et 718 chevaux.
A l'épreuve de la guerre

Employée pour des missions d'éclairage, de poursuite et exploration, la cavalerie légère est engagée dès les premiers jours du conflit afin de protéger l'infanterie.
Les offensives de l'été 1914 donnent l'occasion aux hussards de s'illustrer, mais souvent au prix de pertes très importantes.

 
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