| Le zouave
d'août 1914 |
| Braves et courageux, les zouaves ont une extraordinaire réputation de témérité qui ne s'est jamais démentie depuis leur création, au tout début des années 1830, alors que commence la conquête de l'Algérie.
La Grande Guerre, à laquelle ils prennent part sur tous les fronts, ne fait que confirmer le caractère d'élite de ces combattants issus de l'armée d'afrique. |
| Réputé pour sa bravoure, son endurance et sa force de caractère, le zouave est le fantassin d'élite de l'armée d'Afrique dont les exploits passés, notamment lors de la guerre de Criméé, continuent d'alimenter, en 1914, les récits épiques de la geste coloniale.
A l'évidence, leur tradition d'allant n'est pas pour peu dans les pertes très importante subies par ce corps au début du conflit.  |
Formé en 1831 par le recrutement de peuplades Kabyles de la tribu des Zwawa, le corps des zouaves s'européanise rapidement jusqu'à constituer, à partir de 1841, une troupe d'infanterie presque exclusivement composée de Français venus de métropole ou implantés sur place. En février 1852, un décret porte à trois le nombre de régiments de zouaves - les "trois vieux" -, chacun d'eux tenant garnison dans l'une des trois provinces d'Algérie, Alger pour le 1er régiment, Oran pour le 2e et Constantinople pour le 3e. |
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