Le fantassin d'assaut
de l'été 1917 |
En 1917, le fantassin français n'a plus guère à voir avec son frère d'arme de 1914 en pantalon rouge et en capote bleue.
Il monte à l'assaut en formations tactiques très peu denses, qui permettent de réduire les pertes, et dispose de la tenue et des équipements qui lui donnent les moyens de mener le combat en fonction des critères d'une guerre qui a considérablement évolué en trois ans. |
Dépourvue de l'encombrant et pesant havresac, la tenue d'assaut dite "allégée" est celle des combatants des premières vagues lors des attaques.
Elle témoigne, à elle seule, du bouleversement tactique que connaît l'infanterie française au cours de la Grande Guerre, conférant au poilus des années 1917-1918 une physionomie totalement nouvelle. |
A l'instar de son uniforme, l'équipement du fantassin français parti en campagne à l'été 1914 se révèle rapidement inadapté au conflit tel qu'il se dessine dès la fin de cette même année. Outre des musette et un bidon, le "barda" du soldat français de la Grande Guerre constitue essentiellement en un havresac de près de 20 kg, fréquemment surnommé "as de carreau" ou bien encore "Azor", du nom commun du chien fidèle qui toujours suit son maître. |
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