Soldats de plomb

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Le poilu
d'orient de
1916
Exilé dans les Balkans depuis les derniers mois de 1915, au lendemain des Dardanelles, le poilu d'Orient vit avec amertume l'image qu'il restitue dans la métropole qui ne voit pas en lui un combattant mais un embusqué.
Et pourtant, les "jardiniers de Salonique" connaissent des conditions de vie très difficiles où les maladies telles que le palludisme les déciment.
La dénomination d'"armée d'Orient" tire ses origines de la fusion de deux éléments bien distinct - l'un provenant de France, l'autre issu du corps expéditionnaire des Dardanelles - qui débarquent en octobre 1915 à Salonique afin de soutenir la Serbie.
Le poilu d'Orient du 54e RIC

Eprouvé par les rigueurs du climat, harassé par les maladies et vivant mal sa situation d'exilé, le soldat français de l'armée d'Orient a fréquemment le sentiment amer d'être le combattant d'un front oublié.
Son abnégation et son courage n'en demeurent pas moins aussi grands que ceux de ses frères d'armes évoluant dans la boue et la grisaille des plaines du nord-est de la France.


 
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